Les étapes de la fécondation in Vitro

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Les étapes de la fécondation in Vitro

Publié le 18 mars, 2014 par Dr. Maher Ftouh

Le programme de traitement en fécondation in vitro requiert de nombreux rendez-vous qui préparent le couple à la technique. Le couple doit être informé au sujet des étapes complexes telles que l’injection de médicaments hormonaux, les risques et les effets secondaires, de même que les temps d’attente requis. Les traitements sont coûteux.

IVF

1. Stimulation des ovaires (superovulation)

La première étape consiste à administrer à la femme un traitement hormonal pour augmenter le nombre de follicules produits par les ovaires et contrôler parfaitement le moment de l’ovulation. La femme doit d’abord prendre un médicament hormonal, habituellement une gonadolibérine ou agoniste de la GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone) afin de mettre les ovaires au repos (voir la section des médicaments). Puis, la femme s’injecte un autre médicament hormonal (la FSH, Follicule Stimulating Hormone) afin de stimuler les follicules pour les mener à maturation et leur permettre de produire plusieurs ovocytes. Lorsque les follicules ont assez grossi et que les niveaux d’hormones sont adéquats, l’ovulation est déclenchée par une injection d’hormone hCG (Human Chorionic Gonadotropin). L’échographie pelvienne par ultrasons et des prises de sang sont utilisées à chaque étape pour évaluer la croissance des follicules. Plus de follicules, plus d’ovules… Les ovaires de la femme produisent et libèrent habituellement un seul ovule par cycle. Bien que cela suffise pour une conception normale, la conception artificielle demande plus de possibilités. Il est donc nécessaire de stimuler l’activité ovarienne de la patiente. Les médicaments administrés lors d’un traitement en fécondation in vitro provoquent le développement de plusieurs follicules ovariens, augmentant ainsi le nombre possible d’ovules.

2. Prélèvement des ovocytes mûrs

Après 32 à 36 heures de stimulation hormonale, les ovocytes mûrs sont prélevés à l’aide d’un petit tube et d’une aiguille que l’on introduit dans le vagin. Cette intervention est réalisée sous anesthésie locale ou générale avec un contrôle échographique et peut être un peu douloureuse. Les ovocytes sont ensuite sélectionnés en laboratoire. Le sperme est prélevé quelques heures auparavant (ou décongelé le jour même), et les spermatozoïdes sont séparés du liquide séminal et conservés à 37°C.

Oocyte

3. Fertilisation

Quelques heures après leur récolte, les spermatozoïdes et les ovocytes sont mis en contact dans un liquide de culture pendant plusieurs heures à la température du corps. Les spermatozoïdes mobiles viennent spontanément, sans aide extérieure, au contact de l’ovocyte. Mais un seul spermatozoïde fécondera celui-ci. En général, 50% des ovocytes sont fécondés. Les ovocytes fécondés (ou zygotes) commencent à se multiplier. En 24 heures, les zygotes deviennent des embryons de 2 à 4 cellules.

embryon

4. Transfert embryonnaire

De 2 à 5 jours après la fertilisation, un ou deux embryons sont transférés dans l’utérus de la femme. Le transfert embryonnaire est un geste simple et indolore réalisé au moyen d’un cathéter fin et souple introduit par voie vaginale dans l’utérus. L’embryon est déposé à l’intérieur de l’utérus et s’y développe jusqu’à son implantation. Après cette étape cruciale, la femme peut habituellement reprendre ses activités normales. Certains effets secondaires sont parfois ressentis, tels que l’engorgement et la sensibilité aux seins, un gonflement abdominal, de la constipation ou des crampes. Un ou plusieurs embryons (appelés surnuméraires) peuvent être aussi conservés grâce à la congélation pour des essais ultérieurs. Un cycle de fécondation in vitro dure environ deux semaines. La plupart du temps, plusieurs cycles de traitements sont nécessaires avant que la grossesse ne réussisse.

mot du Docteur FTOUH Maher

Il est difficile pour un couple ayant des difficultés à concevoir  de vivre avec l’idée d’être « stérile ». Concilier sexualité et fécondité est très difficile. Les rapports sexuels deviennent un « moyen » et uniquement un « moyen » utilisé « volontairement » pour avoir un enfant. Ceci aboutit à une perte du plaisir et même du désir.

Il faudra garder espoir car grâce aux différentes techniques de PMA, nous pouvons aider une partie de ces couples.

Notre but entant que gynécologue n’est pas uniquement d’obtenir une grossesse mais d’aider ces femmes à mener à terme leurs grossesses afin de partager avec eux les joies de la naissance et d’admirer au miracle de la vie.

foetus

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Publié le 27 mai, 2011 par Dr. Maher Ftouh


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Vaccination contre le cancer du col de l’utérus

Publié le 12 mai, 2010 par Dr. Maher Ftouh

La précocité des rapports sexuels favorise l’apparition d’un cancer du col de l’utérus. En effet, plus
les filles commencent tôt leur vie sexuelle, plus elles courent ce risque. Ce qui correspond
parfaitement à la situation actuelle en Tunisie.

En moyenne, les jeunes filles entament leur premier rapport sexuel à l’âge de 16 ans.

Le cancer du col de l’utérus survient suite à l’infection par les virus HPV (sexuellement transmissible),
dans la plupart des cas ce virus disparaît, mais dans certains cas il persiste et peut engendrer des
lésions précancéreuse au niveau du col appelée dysplasie, ces lésions si elles ne sont pas
diagnostiquées et traitées elles peuvent évoluer au bout de quelques années vers un cancer.
Pour ce qui est de la prévention on dispose de nos jours du vaccin du cancer du col qui est dirigé
contre les types d’HPV les plus cancérigènes (type 16 et 18) et qui sont incriminés dans 70% des
cancers du col.

Il existe 2 types de vaccin, un premier tétravalent (Gardasil* dirigé contre les types 6, 11,16 et 18 du
virus HPV) protégeant à la fois contre 70% des cancers ainsi que des verrues génitales et un
deuxième bivalent (Cervarix* dirigé uniquement contre les types 16 et 18).

En Tunisie le vaccin bivalent est de nos jours disponible sous prescription médicale.
La vaccination contre le papillomavirus est recommandée chez les jeunes filles de 14 ans avant
l’exposition au risque de l’infection HPV, en rattrapage chez les jeunes filles et jeunes femmes de 15
à 23 ans qui n’auraient pas eu de rapports sexuels ou, au plus tard, dans l’année suivant le début de
la vie sexuelle.

La vaccination est efficace dans la prévention d’environ 70% des cancers du col de l’utérus, dus aux
HPV 16 et 18. Elle ne protège pas contre les autres types de HPV responsables de 30% des cancers du
col de l’utérus. Ainsi, le frottis de dépistage à partir de 25 ans est indispensable et complémentaire à
la vaccination.

Par ailleurs, on ne sait pas dire aujourd’hui pendant combien d’années le vaccin assure une
protection.

En pratique :

De nos jours nous disposons de deux moyens pour prévenir le cancer du col de l’utérus :

Les vaccins qui préviennent l’infection par certains papillomavirus.

Le dépistage par frottis cervical, qui permet de rechercher des lésions pré-cancéreuses et
cancéreuses du col de l’utérus.

Si le vaccin ne doit être proposé qu’aux jeunes filles n’ayant pas été exposées à l’infection par les
papillomavirus, toutes les femmes, qu’elles aient été vaccinées ou non, doivent avoir
régulièrement des frottis entre 25 et 65 ans.

Une meilleure couverture du dépistage pourrait permettre de diminuer encore l’incidence du
cancer du col.

Horaires d’ouverture du cabinet Du Dr. Maher Ftouh

Lundi-Vendredi : 9h - 13h // 15h - 19h
Veuillez prendre rendez-vous par téléphone en appelant le 71.775.656
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