Traitement

Traitement

La décision relative au choix du traitement le plus approprié est prise au cours du processus initial d’évaluation et peut comprendre, selon le diagnostic, un traitement hormonal visant à induire l’ovulation, une intervention chirurgicale ou des techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP), telles que la fécondation in vitro et des techniques similaires.

Induction de l’ovulation

Le cycle de reproduction féminin est régulé par différentes hormones libérées par les glandes endocrines. Deux de ces glandes, l’hypothalamus et l’hypophyse, interagissent pour exercer un contrôle de base sur la libération d’hormones, notamment la folliculo-stimuline (FSH) et l’hormone lutéotrope (LH), qui jouent un rôle clé dans le processus d’ovulation. Un dysfonctionnement de l’hypothalamus ou de l’hypophyse, ou des problèmes d’interaction entre ces deux glandes peuvent induire des troubles de l’ovulation. L’induction de l’ovulation, un traitement basé sur l’administration de facteurs de fertilité, vise à corriger de tels déséquilibres hormonaux et permet ainsi l’ovulation.

Des troubles de l’ovulation peuvent aussi être causés par une insuffisance ovarienne, lorsque les ovaires ne répondent à aucune des stimulations de la FSH et de la LH. On ne dispose pas de traitement pour cette situation particulière, mais une grossesse reste possible par don d’ovocytes ou d’embryons.

FIV et autres techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP)

Les techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP) comptent de nombreuses méthodes, notamment l’insémination artificielle, la FIV (fécondation in vitro), le GIFT (Gamete Intra-Fallopian Transfer ou transfert intratubaire de gamètes), le ZIFT (Zygote Intra-Fallopian Transfer ou transfert intratubaire de zygotes) et l’ICSI (Intra Cytoplasmic Sperm Injection ou microinjection).

Ces techniques font couramment appel à la stimulation d’un développement folliculaire multiple. Grâce à l’usage de médicaments comme les gonadotrophines, les ovaires sont stimulées pour produire plus d’un ovocyte mature à la fois.

Le développement folliculaire multiple permet aux médecins de prélever plusieurs ovocytes dans l’ovaire de la patiente. La FIV, le GIFT, le ZIFT et l’ICSI se distinguent par le lieu où se produit la fécondation (in vitro ou in vivo) et par le stade de division cellulaire auquel les ovocytes fécondés sont implantés dans l’utérus de la mère.

Résultats des traitements

Le succès de tout traitement de l’infertilité dépend de facteurs majeurs tels que:

  • la durée de l’infertilité antérieure au traitement
  • l’âge de la femme au moment du traitement (la fécondité féminine diminue progressivement à partir de 35 ans et plus rapidement après 40 ans)
  • l’existence de problèmes d’infertilité chez l’homme

Toutefois, la plupart des femmes (plus de 80%) traitées par simple induction de l’ovulation pour compenser des déséquilibres hormonaux conçoivent un enfant après quelques cycles de traitement. Les chances de succès des techniques de procréation médicalement assistée sont en constante progression depuis quelques années grâce à la simplification des modalités de traitement, à l’amélioration des protocoles et un monitorage de routine par échographie.

Actuellement, pour ce qui concerne la FIV par exemple, si les femmes sont âgées de moins de 40 ans et si leur partenaire présente une bonne qualité de spermatozoïdes, on peut espérer des taux de grossesse proches de 25% par cycle de traitement. Il convient de comparer ce chiffre avec les chances de grossesse d’un couple normalement fertile ayant au cours d’un cycle menstruel des rapports non protégés au moment optimal pour la fécondation. Dans de telles conditions, il y a grossesse dans 20-25% des cas. Après un an de relations sexuelles non protégées, un couple fécond donnera naissance à un enfant dans 80% des cas.

Horaires d’ouverture du cabinet Du Dr. Maher Ftouh

Lundi-Vendredi : 9h - 13h // 15h - 19h
Veuillez prendre rendez-vous par téléphone en appelant le 71.775.656
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